Un tragique féminicide a secoué la ville de Léogâne, le jeudi 05 septembre 2024. La victime, connue sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Mike Fanm Yogann, a été brutalement assassinée puis brûlée par son ex-petit ami, identifié comme Almando Duflerent.
Le crime s’est déroulé à Kay Jak nan Miton, un quartier de Léogâne. Selon les informations disponibles, la jeune femme a été tuée avant que son corps ne soit incendié, dans un acte de violence extrême qui a choqué la communauté locale.
D’après Pwofet Petit, une source proche de l’affaire, la victime était prise dans une relation toxique avec son ex-compagnon. Cette relation était marquée par des épisodes récurrents de violence, soulignant la nature dangereuse de leur lien.
Le présumé meurtrier, Almando Duflerent, est identifié comme étant un agent de police. Cette information ajoute une dimension particulièrement troublante à l’affaire, remettant en question l’intégrité de certains membres des forces de l’ordre.
Selon plusieurs témoignages d’habitants de la zone, le suspect aurait été appréhendé par la police du Sud-est. Cependant, cette information n’a pas encore été officiellement confirmée par les autorités compétentes.
Ce féminicide brutal a suscité une vive émotion dans la région et au-delà. Il met en lumière la persistance alarmante des violences faites aux femmes et soulève des questions cruciales sur la protection des victimes de violences domestiques.
L’affaire Mike Fanm Yogann rappelle tragiquement l’urgence de lutter contre les violences basées sur le genre et de mettre en place des mécanismes efficaces pour protéger les femmes en situation de danger. Elle souligne également la nécessité d’une réflexion approfondie sur le comportement des forces de l’ordre et leur rôle dans la prévention et la répression de tels crimes.
Robanel Jean
