Un scandale sans précédent secoue actuellement la Guinée équatoriale, impliquant Baltasar Ebang Engonga, le Directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Des centaines de vidéos à caractère sexuel mettant en scène ce haut fonctionnaire ont été découvertes et diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc dans le pays et au-delà.
Baltasar Ebang Engonga, surnommé « Bello », a été arrêté initialement dans le cadre d’une enquête pour fraude. C’est lors de la perquisition de son bureau et de son domicile que les enquêteurs ont mis la main sur plus de 300 vidéos compromettantes. Ces enregistrements montrent Engonga dans des situations intimes avec diverses femmes, dont certaines seraient des épouses de personnalités influentes du pays.
Parmi les personnes identifiées dans ces vidéos figureraient :
●La femme de son frère
●Sa cousine
●La sœur du Président de la Guinée équatoriale
●L’épouse de l’Inspecteur Général de la Police
●Les épouses d’une vingtaine de ministres du pays
■Un scandale aux multiples facettes
Les vidéos auraient été filmées dans divers lieux, y compris le bureau d’Engonga au ministère des Finances, des hôtels et des résidences privées. Cette utilisation des locaux officiels à des fins personnelles soulève des questions sur l’abus de pouvoir et l’éthique professionnelle au sein de l’administration guinéenne.
●Consentement et responsabilité
Selon les informations disponibles, les femmes impliquées semblaient consentantes lors des enregistrements. Cependant, cette affaire soulève des questions sur la nature de ce consentement et les potentielles pressions exercées par Engonga du fait de sa position d’autorité.
●Réactions officielles
Face à l’ampleur du scandale, le gouvernement équato-guinéen a réagi rapidement. Le vice-président Teodoro Nguema a condamné publiquement ces comportements inappropriés dans les bureaux gouvernementaux. Des mesures ont été prises, notamment la suspension immédiate de tous les fonctionnaires ayant eu des relations sexuelles dans les locaux ministériels.
●Implications et conséquences
Cette affaire a des répercussions importantes sur la scène politique et sociale de la Guinée équatoriale. Elle met en lumière des questions de moralité, d’éthique et de gouvernance au plus haut niveau de l’État.
Le procureur général Nzang Nguema a souligné que, bien que les relations sexuelles consensuelles ne constituent pas un crime en soi, cette affaire soulève des préoccupations en matière de santé publique et de sécurité.
Le scandale Engonga risque d’avoir des conséquences durables sur la confiance du public envers les institutions gouvernementales et pourrait entraîner une refonte des pratiques et des normes éthiques au sein de l’administration équato-guinéenne.
Robanel JEAN
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